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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 19:40

Déclaration du PCF suite aux troubles provoqués par certains individus en marge de la manifestation du 13 juillet à Paris

« L'intolérance et le racisme n’ont pas leur place dans le soutien au peuple palestinien » (Fabienne Haloui, PCF)

 

De très nombreuses manifestations se sont déroulées, ce week end, dans les grandes villes de France pour dire stop au déluge de bombes qui s'abat sur Gaza, pour exiger des sanctions contre Israël jusqu'au respect du droit international, pour demander la fin du blocus illégal et criminel de Gaza : qu'ils soient athées, musulmans, chrétiens ou juifs, ils étaient dans la rue pour crier "Nous sommes tous des palestiniens !"

 

Aussi, il est inacceptable qu'à Paris, ce dimanche 13 juillet, en marge de la manifestation, certains individus aient provoqué des troubles en tentant de pénétrer de force dans deux synagogues et en proférant des propos contre les juifs. On ne touche pas à un lieu de culte quel qu'il soit ! Toute parole antisémite, raciste ou islamophobe est intolérable, elle ne relève pas de la liberté d'opinion mais du délit ! Le conflit israélo-palestinien n'est ni religieux, ni "ethnique", c'est un conflit politique dont la cause est l'occupation d'un territoire et la poursuite de la colonisation par Israel. L'intolérance et le racisme n'ont pas leur place dans le soutien au peuple palestinien au risque de desservir sa cause !

 

Alors que le président président palestinien Mahmoud Abbas demande que la Palestine soit sous "protection internationale" des Nations unies, la mobilisation populaire doit s'amplifier pour exiger cette mesure de protection, pour exiger des sanctions contre Israël jusqu'au respect du droit international, pour exiger que le gouvernement français s'engage dans cette voie, la seule qui peut nous conduire à la paix. Cette mobilisation pacifique que le PCF appelle de ses vœux se doit d'être exemplaire.

 

Fabienne Haloui, Commission Droits et Libertés au PCF

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:29
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 20:41
Bernard Lavilliers offre une tribune aux intermittents
Eugénie Barbezat
Jeudi, 12 Juin, 2014
En concert aux nuits de Fourvière le 11 juin 2014, le chanteur stéphanois a fait monter sur scène les intermittents.
Ils étaient deux cents à manifester, hier, devant l’entrée du théâtre antique. Des intermittents du spectacle très mobilisés contre l’accord, signé le 22 mars, sur la nouvelle convention de l’assurance-chômage, menaçant leurs conditions d’indemnisation. Certains sont même venus sur scène expliquer le détail de ce projet honni. Les milliers de spectateurs de Fourvière les ont applaudis avec chaleur.
 
Bernard Lavilliers et ses musiciens ont fait vibrer la salle. Et le chanteur a profitéde ce passage près de sa région natale pour rappeler ses origines géographiques mais surtout ouvrières : « Je suis très content de jouer pour la première fois à Fourvière, je venais ici quand j’étais enfant, avec mon grand-père. On faisait le voyage de Saint-Étienne en train, en seconde classe. C’était offert par la maison puisqu’il était cheminot. D’ailleurs, il avait eu la retraite à cinquante ans… »
Un attachement aux aquis des luttes en parfait échos avec le combat des intermittents qu'il a souhaité mettre en valeur lors de ce concert.
 
Bernard Lavilliers sera en concert à la Fête de l'Humanité qui se tient les 12, 13 et 14 septembre prochains au Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve.

- See more at: http://humanite.fr/bernard-lavilliers-offre-une-tribune-aux-intermittents-544400#sthash.RXua0wiV.y5E2oK8x.dpuf

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 14:39
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:52
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:30
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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 21:16

Certaines critiques sont très virulentes à l'encontre de ce film, j'imagine de qui elles viennent. N'en déplaise, je l'ai beaucoup aimé, c'est un hymne à l'intelligence, à l'amitié, à la vie !

 

"De son pas ample et chaloupé, une girafe traverse le mur de séparation israélien. Si le rôle du cinéma est de faire exister des visions, "Girafada" accomplit sa mission avec brio. Inspiré de l’histoire vraie du dernier zoo palestinien qui avait vu mourir sa girafe, en 2002, après un raid israélien, le film met en scène, autour de son animal iconique, le vétérinaire du zoo et son petit garçon rêveur. A la fois chronique réaliste du quotidien dans les territoires palestiniens, dénonciation de l’absurdité de la guerre et fable universelle qui célèbre la vie malgré tout, ce premier long-métrage, s’il pèche par une mise en scène trop sage, a pour lui l’originalité et la tendresse"

 

Marjolaine Jarry du Nouvel Observateur

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 21:40
Grandola
L'éditorial de Maurice Ulrich
Il y 40 ans, pendant la Révolution des œillets, une chanson avait couru sur les ondes qui semblait légère comme un papillon, Grandola, vila morena.

Ô ce beau jour d’avril 1974 quand des œillets fleurirent au canon des fusils. Une chanson avait couru sur les ondes qui semblait légère comme un papillon, Grandola, vila morena, évoquant la fraternité et les luttes des paysans de l’Alentejo, censurée des années durant par la dictature portugaise de Salazar et de son successeur Marcelo Caetano qui y voyait un reflet des idées communistes. Elle était le signal de cette révolution, conduite par de jeunes capitaines démocrates contre des décennies de dictature et de guerres coloniales avec leur terrible cortège de torture et de massacres. Ce beau jour d’avril, qui était comme retrouver l’air et le ciel après le coup d’État de Pinochet au Chili. Une des plus anciennes dictatures d’Europe disparaissait. Un an plus tard, la mort de Franco ouvrait en Espagne une nouvelle page et entre-temps la dictature des colonels en Grèce avait été renversée. En France, on pensait que la fin du giscardisme était pour bientôt et que la gauche et le peuple allaient écrire l’histoire.

Et puis sont venus les prophètes et les professeurs d’austérité qui ont commencé à enseigner à tous, y compris à toute une part de la gauche, en France et ailleurs, qu’il fallait renoncer au progrès social parce que le capital le commandait. Des économistes qui s’appelaient Milton Friedman et Friedrich Hayek inspirèrent Ronald Reagan et Margaret Thatcher, qui firent école.

Les dictatures d’aujourd’hui ne portent plus d’uniformes galonnés. Elles se nomment Moody’s, Standard and Poor’s, elles ont leurs représentants à la tête des États, à la Commission de Bruxelles, à la BCE, au FMI. Elles sont la finance, comme avait dit le candidat devenu président. Elles sont au pouvoir en Europe et pensent y rester. Il faut bien mesurer ces paroles de Martin Schulz, le candidat des socialistes européens à la présidence de la Commission européenne, évoquant deux autres candidats, de droite et libéraux : « Nous avons passé un accord, Juncker, Verhofstadt et moi : ce sera l’un de nous trois et personne d’autre. » La gauche européenne a son candidat, Alexis Tsipras. Il y a quelques mois, en écho aux manifestations contre l’austérité, des députés de gauche se sont levés au Portugal et se sont mis à chanter : Grandola, vila morena.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 22:18
Disparition de Don Gallo, figure du camp progressiste italien
PATRICK

Bête noire du Vatican, le prêtre Don Andrea Gallo était de toutes les grandes manifestations, mais dans la rue, il côtoyait surtout les exclus, les prostituées et les toxicomanes de Gènes. Pour le 42ème anniversaire de la communauté Sant’Egidio, la « communauté de ses drogués » comme il l’appelait, il a entonné à l’issue de la messe, la chanson de la résistance italienne, Bella ciao.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 23:36
 

lettre.jpg

 

Lettre écrite par Michel Manouchian à sa femme Mélinée le 21 février 1944

 à la prison de Fresnes quelques heures avant son exécution.

 

Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

 

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être
fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma
vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.

 

Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

 

Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je
meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous
survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis
sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront
honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je
n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit,
chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple
allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après
la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret
profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un
enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier
après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour
accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre
heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sour
et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de
pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de
l'armée française de la libération.

 

Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes
et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible
à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure
avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien
tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je
l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en
regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai
adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis.
Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du
mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous
ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sour et tous les amis qui
me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cour. Adieu.


Ton ami, ton camarade, ton mari.

 

Manouchian Michel.

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