Des
élus EELV, dont Eva Joly, Sergio Coronado, Francine Bavay et Julien Bayou, appellent à "une renaissance démocratique, sociale et écologiste de notre République". Critiquant la
politique menée par François Hollande, ils plaident pour un rééquilibrage des pouvoirs au profit du Parlement.
Pour eux, "L’affaire Cahuzac est une affaire d’Etat. Elle a mis en lumière les liens étroits qui unissent depuis des années la haute finance, l’industrie et certains responsables
politiques, autour des enjeux de pouvoir et d’argent."
"C’est comme militants EELV que nous serons présents dans la rue le 5 mai pour porter notre projet et parole écologiste et nous invitons toutes celles et ceux qui se retrouvent dans
cette démarche unitaire contre la droite extrême et le FN à nous rejoindre." concluent-ils.
FD CGT des travailleurs des industries du Livre, de papier et de la communication
CGT Paris
etc ....
La marée monte !
C'est désormais plus de 300 cars qui sont recensés pour la grande marche citoyenne du 5 mai. 8 cars partiront de Seine-Maritime, 6 du Rhône, 4 de Loire-Atlantique, etc ...
Des fédérations syndicales comme la CGT Paris et des militants syndicalistes, des associations comme ACRIMED, des artistes comme Ridan ou Didier Porte, des personnalités du
monde la culture, appelent à se mobiliser pour faire de cette marche un grand succès.
Il reste désormais 3 jours. C'est le moment ou jamais de mobiliser vos connaissances, par exemple en transmettant cette lettre à votre carnet d'adresse.
La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique.
L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire.
Le Front de Gauche défend la perspective d’un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles
sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des
droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.
Face à l’accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche
sur l’espoir et la transformation sociale.
Le Front de Gauche propose à toutes les forces de gauche, aux personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au
peuple, contre la finance et l’austérité, une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.
A cet effet, le Front de Gauche du Haut-Rhin organise un déplacement à Paris en bus :
Départ de la Gare SNCF de Colmar à 5h 30
Mulhouse, Auberge de la Jeunesse à 6h 00
Arrêt éventuel à Belfort
Pour s'inscrire : 03.89.51.04.36 ou 06.24.99.15.70
Alors qu’il y a chaque jour plus de 1500 nouveaux chômeurs, que les ruptures conventionnelles (dont 80% sont imposées aux
salariés) et les plans de départ volontaires explosent, le patronat prétend qu’il serait difficile de licencier ?
Que le droit du travail serait trop rigide ?
Faudrait-il, pour travailler, accepter de perdre tous ses droits, que le travail non ou mal déclaré devienne la norme, que les
"mini jobs" à l’allemande ou le travail "indépendant" à la roumaine ou à la polonaise fleurissent ?
A MULHOUSE : RENDEZ-VOUS 10h 30 PLACE DE LA BOURSE
Chaque jour, le
congrès du PCF vu par Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de l'Humanité. Ce samedi, le texte "Il est grand temps de rallumer les étoiles" a été adopté par 554 voix pour, 74
contre, 21 abstentions et 6 refus de vote. Un vote qui donne tout son sens au slogan du congrès: "La force du partage"
Qui est le Panurge de cet élan moutonnier ? L’un d’eux ayant décrété contre tous les débats du congrès communiste que les délégués étaient déchirés par
l’absence de la faucille et du marteau sur la carte d’adhérent, bien des médias ont emboité le pas. Dans la conférence de rédaction d’un quotidien du matin, on a même enjoint à l’envoyé spécial
d’en faire SON sujet. Ca, c’est du journalisme, coco! Pierre Laurent a eu beau présenter la carte du PCF de 1944 qui ne porte pas ces outils et sourire de cet accès de fétichisme médiatique,
c’était toujours samedi matin, la rengaine de BFM TV. Ca ne pouvait pas être celle de France 2 et de TF1. Les deux chaînes qui ont interdit d’antenne les journalistes de l’Humanité depuis
l’élection de Nicolas Sarkozy n’ont même pas dépêché d’équipes aux assises d’un des principaux partis politiques. Au nom du pluralisme sans doute et de l’indépendance de pensée…
Sentiment de convergence...
J’évoquais un suivisme de troupeau, rien de surprenant à ce que je cite Buffon qui en inaugura l’étude : « L’homme n’est homme que pour ce qu’il a su se
réunir à l’homme ». Réuni : c’est l’image qu’affiche le Parti communiste à Saint-Denis. Toutes les nuances du rouge y sont. Mais elles ne sont pas « dispersées façon
puzzle ». Dès jeudi, les délégués avaient perçu un sentiment de convergence dans l’intervention d’André Gérin. Même envie d’unité dans les propos d’Hervé Poly du Pas-de-Calais. Pas de noms
d’oiseaux dans les échanges, mais jusque-là une écoute attentive des propos de l’autre.
... et liste unique
Vendredi soir la commission des candidatures a abouti pour la première fois depuis près de vingt ans à la constitution d’une liste unique, quand les congrès
précédents voyaient des équipes concurrentes s’affronter. Un résultat d’autant plus appréciable que la constitution d’une « direction resserrée » a été choisie. Très massivement, les
représentants des congrès départementaux se retrouvent dans la stratégie politique proposée, la poursuite du Front de gauche, la volonté de rassembler toute la gauche pour qu’une politique de
gauche réussisse.
« C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi », jugeait Voltaire. L’ouverture du congrès aux vents du large, des luttes sociales aux conflits
mondiaux, des enjeux du féminisme aux impératifs écologiques, est sans doute un indice de bonne santé. Rassérénés sur leur avenir, les communistes se penchent à nouveau sur les problèmes les
plus concrets pour assoir leur volonté de transformer la société. Leurs débats s’en imprègnent même quand ils s’étirent un peu dans des controverses d’amendements sur leur Humanifeste.
« Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer le jeu », proclamait André Breton. La question du communisme n’est pas envisagée à
l’égal de l’horizon, cette ligne imaginaire qu’on n'atteint jamais, mais comme réponse(s) aux impasses de civilisation qui menacent les futurs de l’humanité: Péril écologique si la
planète est stérilisée par le court termisme du profit ; péril des conflits de la faim, de la haine et des dominations ; gâchis monstrueux qui détruisent les capacités humaines,
assassinent les Mozart qui nous entourent ; destructions induites par le dogmatisme de l’austérité ; régressions pour lesquelles militent les multinationales… En affichant son congrès
sous le slogan, « la force du partage », le PCF prend le contre-pied de la concurrence entre tous, et de chacun contre chacun.
Marche en avant
« Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître », prédisait Jean-Jacques Rousseau. Et la Révolution française secouait ensuite le
vieux monde monarchique. Les communistes semblent dépasser la seule volonté de résister à des mauvais coups pour reprendre une marche en avant. L’attention portée par une centaine de formations
progressistes du monde aux analyses du PCF, la forte présence de syndicalistes, de représentants d’associations, d’intellectuels lors de la rencontre vendredi soir à l’invitation de Pierre
Laurent, l’ambition affichée sous le vers d’Apollinaire (« Il est grand temps de rallumer les étoiles ») témoigne de cette perspective retrouvée. « Nous partageons nos rêves et
nos soleils », écrivait Eluard…
Deux Français sur
trois souhaitent que la ratification du traité budgétaire européen soit soumise à référendum,selon le sondage Harris Interactive publié aujourd'hui dans
l'Humanité Dimanche.
Réalisée avant la décision d'EELV de voter contre le texte, l'enquête
révèle que65 % des sondés disent préférer une telle consultation à la voie parlementaire choisie par le président.
Par ailleurs,74 % des
Français estiment que les enjeux du traité budgétaire ne sont pas suffisamment évoqués par Hollande et Ayrault.
Ils sont 71 % à penser que les médias ne jouent par leur rôle d'informateurs.