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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:45

 

Hollande et le gouvernement doivent tirer les enseignements du référendum alsacien. Et vite.... 

La proposition de création d'une collectivité territoriale unique d'Alsace vient d'être rejetée par référendum. Ce mauvais projet, véritable laboratoire pour adapter les collectivités à la politique d'austérité, a suscité beaucoup de méfiance dans les populations des deux départements alsaciens. Privés d'un vrai débat sur la réforme des collectivités territoriales et l'avenir régional, les électrices et les électeurs ont très clairement exprimés, d'abord par leur non-participation, que la question posée  était totalement déconnectée de leurs préoccupations. Notons combien la démocratie a été escamotée : la seule circulaire envoyée était une propagande pour le "oui". À n'en pas douter, le résultat de ce soir est aussi, en creux, l'expression d'une volonté de ne pas affaiblir le lien de l'Alsace avec la France.

Le contexte actuel, sur fond de crise politique, économique et sociale, a pesé de tout son poids. C'est un changement de cap dans la politique gouvernementale qui est attendu. Pas une opération de ce type qui se solde par un lamentable échec. Après le vote des alsaciens, le projet de loi sur l'acte 3 de la décentralisation doit être retiré pour engager une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs. Face à la finance, ce n'est pas la restriction de la démocratie locale qui doit être encouragée mais tout au contraire son développement. L'exécutif doit donc tirer les enseignements du référendum alsacien. Le plus vite sera le mieux.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:39

 

Strasbourg, le 7 avril 2013  

Coup de Tonnerre en Alsace : Richert et le Conseil Unique mis K.O !

 

Le coup de tonnerre qui vient de se produire dans le paysage politique alsacien est un véritable désaveu de Philippe Richert.

Le Parti Communiste Français, membre du Front de Gauche, se félicite de la mise en échec du projet de collectivité territoriale d'Alsace porté par l'UMP et ses alliés.

Dans un contexte particulièrement hostile, le Parti Communiste Français a porté l’expression d’un Non de progrès avec ses partenaires du Front de Gauche rejoints par de nombreux syndicats. Conscients de la dangerosité de la collectivité unique, les électeurs se sont montrés méfiant face à un projet qui n'apporte aucune solution concrète à leurs préoccupations, bien au contraire !

Ce référendum a été organisé dans des conditions démocratiques particulièrement inquiétantes. Tout a été fait pour museler les forces du NON ! L’instrumentalisation des « Voeœux » par les maires de la Majorité Alsacienne, l’envoi d’une circulaire électorale « officielle » présentant uniquement le OUI avec des arguments mensongers, sans oublier l’utilisation de certains services municipaux à des fins partisanes, ont été des coups de poignard portés à la démocratie.

Malgré les obstacles et des intimidations, les communistes et les militants du Front de Gauche ont mené une grande campagne  de proximité, avec des dizaines d’assemblées citoyennes, pour dévoiler la face cachée de ce projet. Lors du plus grand meeting de la campagne (près de 1000 personnes), les leaders nationaux du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, co-président du PG, et Pierre Laurent, sénateur et secrétaire national du PCF, ont apporté la dimension nationale à cette consultation.

En cette période troublée, les électeurs ont rejeté les petits arrangements politiciens. Ce NON appelle un nouvel âge de la démocratie locale. Nous souhaitons que cette fois-ci la souveraineté populaire soit pleinement respectée.

Le Parti Communiste Français est fier d’avoir contribué au rejet de ce projet porteur d’austérité et de régression sociale. Avec le report de l’acte III de la décentralisation et la victoire du NON, c’est le rejet de la réduction des dépenses publiques au nom des intérêts du libéralisme et des traités européens qui l’a emporté.

Le PCF et ses partenaires du Front de Gauche  se sont  sentis bien seuls à gauche face à la lamentable cacophonie du Parti Socialiste et à l’alliance de fait de la direction d’EELV avec l’UMP et le MEDEF.

Ce refus de la collectivité unique fera date et sera un point d’appui pour les luttes à venir : le 9 avril contre l’Accord National Interprofessionnel, le 1er mai pour refuser l’austérité et le 5 mai pour une 6ème République !

Béatrice Lejarre, secrétaire départementale du PCF 67
Aline Parmentier, secrétaire départementale du PCF 68


flyer meeting 03 avril 2013

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 21:29

Pour ceux qui n'ont pas eu la possibilité de suivre en direct ce grand moment politique, voici 3 vidéos :


1ère partie : Aline Parmentier pour le PCF 68, Karine Peter pour le PCOF 67 et Josiane Nervi Gasparini pour le PG 67

                         Eliane Lodwitz pour la CGT et Jean-Marie Koelblen pour la FSU

 

Meeting NON CTA 3 avril intro par borchar6031769


2ème partie : Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF


Meeting NON CTA 3 avril Pierre Laurent par borchar6031769

 

3ème partie : J.-Luc MELENCHON, vice-président du PG


Meeting NON CTA 3 avril Jean-Luc Melenchon par borchar6031769

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 16:42

 

Projet de restructuration territoriale en Alsace


La CGT porte un avis négatif
vendredi 29 mars 2013
PDF - 79.1 ko
texte en pdf

Le 7 avril prochain, les électeurs inscrits dans les communes d’Alsace sont invités à se prononcer pour ou contre la création d’une collectivité territoriale d’Alsace. Cette nouvelle structure remplacerait les deux conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ainsi que le conseil régional d’Alsace.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme territoriale votée en 2010 et pourrait faire de l’Alsace un laboratoire pour d’autres régions de France.

L’objectif affiché est de développer la compétitivité du territoire alsacien, ouvrant par là même des remises en cause sociales pour les salariés.

D’ores et déjà, le projet prévoit que le Conseil Unique d’Alsace pourrait se voir transférer des compétences normatives en vue d’adapter le droit du travail à la concurrence avec nos voisins suisses et allemands.

Cette orientation marquerait une rupture grave dans le principe de cohésion nationale et d’égalité territoriale. Engagé sous l’ère de la RGPP et finalisé avec la MAP ce projet de fusion risque d’être une opportunité à une réduction drastique des moyens d’action publics et des services publics des deux départements.

Dans ces conditions, la CGT porte un avis négatif sur la création du Conseil Unique d’Alsace et avance d’autres propositions, basées sur une nouvelle répartition des richesses pour sortir les populations de la crise.

Alors que le chômage continue de faire des ravages et d’affaiblir l’activité économique, c’est d’une toute autre modernisation et d’un tout autre développement économique et social dont la région a besoin, s’appuyant sur le tissu industriel et les savoir- faire existants, la qualification et la formation des salariés, un socle de garantie sociales fortes.

Montreuil, le 29 mars 2013

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 21:17

Le 03 avril, je m'informe .....

                 Le 07 avril, je vote NON!


flyer meeting 03 avril 2013

Affiche PCF-CTA

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 21:04

      

 

SUD ÉDUCATION ALSACE APPELLE À VOTER "NON" AU REFERENDUM DU 7 AVRIL

Les faits :
Le 1er décembre 2011, les élus du Conseil Général du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et les Conseillers régionaux d'Alsace se sont réunis à Colmar dans une instance appelée Congrès d'Alsace pour adopter le projet d'un Conseil Unique d'Alsace. Pour entériner cette nouvelle instance, les alsaciens sont appelés aux urnes pour une consultation. Le projet de Conseil Unique d'Alsace s'inscrit dans le cadre de la réforme territoriale voulue par Sarkozy et prépare l’acte III de la décentralisation.

Les conséquences pour l'éducation :
Cela constituera une avant-première, avant même que la loi dite acte III de la décentralisation soit présentée et votée au parlement, loi pour laquelle nous avons de très vives inquiétudes, pour notre champ professionnel : transfert de l'orientation aux régions et pilotage du service d'orientation régional, maîtrise de la carte des formations professionnelles par les régions avec à la clé, la destruction de l'enseignement professionnel en voie initiale, deux expérimentations qui sont les prémices à une déréglementation de l'éducation avec un changement de statut pour les personnels, une mainmise des entreprises, via les régions, sur les programmes et l'enseignement professionnel, une confusion entre enseignement professionnel et apprentissage.
Le projet du conseil territorial d’Alsace prévoit le transfert des compétences justement dans ces domaines, et dans le domaine de l'enseignement des langues, sous couvert de bilinguisme. Outre le devenir de nos métiers, est en cause l'égalité de nos élèves pour qui l'orientation, l'enseignement professionnel, l'enseignement des langues sera à la merci des lobbys locaux et plus.

Autres conséquences inquiétantes :
- Par ailleurs, cette collectivité nouvelle prévoit également le transfert des compétences réglementaires en matière de droit du travail et va conduire à un droit du travail local qui va se rapprocher des droits du travail de nos voisins suisses et allemands ; rappelons pour mémoire que le licenciement est libre en suisse et que le SMIC n'existe pas en Allemagne.
- La fusion des collectivités va entraîner la mise en œuvre de mesures de type RGPP, de fusions de services publics : c'est donc moins de service public, et moins de fonctionnaires, et vice-versa.
- Pour faire fonctionner ce mille-feuille administratif, il faudra des financements supplémentaires, donc il va y avoir des coupes budgétaires et la levée d’impôts locaux supplémentaires (contrairement à ce qui est annoncé, il n'y aura pas d'économies).
- Sur la vie locale, ce projet favorise les métropoles, Strasbourg, Mulhouse et Colmar et va pomper des ressources des autres communes, d'autant plus que Strasbourg est annoncée par Hollande comme futur Euro métropole.

l'Alsace ne doit pas, une fois de plus, être le laboratoire du démantèlement des services publics en général et de l’éducation en particulier (orientation, enseignement professionnel, enseignement des langues, et à terme, enseignement primaire), et ne soyons pas dupe, le reste suivra rapidement.
Il faut maintenir le cadre de l'Éducation Nationale, avec l'égalité de traitement sur tout le territoire.

En conséquence, SUD EDUCATION ALSACE appelle à voter non au référendum du 7 avril.
Sud Education Alsace relaiera les actions de Solidaires qui a voté lors de son congrès son opposition au Conseil Territorial d'Alsace et a rejoint la CGT et la FSU pour des actions intersyndicales d'opposition au projet.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 20:52

      Bernard-Notter-non-au-conseil-d-alsace.jpg Le NON (censuré !?)

de Bernard NOTTER

vice-président du

Conseil Général du Haut-Rhin

(Majorité Alsacienne)


      La tribune de M. Bernard Notter a été envoyée à la presse il y a déjà plusieurs jours, mais  le journal  "L'Alsace" n'a pas jugé utile de la publier, on se demande pourquoi !

          

 

Le 7 avril prochain, nous serons appelés à voter pour savoir si nous voulons d’une fusion entre les trois collectivités alsaciennes.

 

Afin de pouvoir répondre à cette question, il eut été logique de disposer d’un certain nombre de renseignements sur la nouvelle formule que l’on nous propose : ses compétences, ses moyens, le niveau d’économies potentielles attendu, etc.

 

Or, ces renseignements, nous n’en disposons toujours pas : à 10 jours du scrutin, aucune nouvelle du groupe de travail promis par Mme LEBRANCHU pour clarifier toutes ces interrogations.

 

Trop de questions restent sans réponses et en ce qui me concerne, j’aime bien savoir « à quelle sauce je vais être mangé ».

 

C’est sur ce différend que j’avais donc décidé de voter « non » lors du premier congrès du 1er décembre 2011. Aujourd’hui de nombreux Alsaciens me donnent raison et se plaignent du manque d’information dont ils disposent, du « flou » qui entoure le projet et des nombreux points obscurs qui subsistent.

 

Pourquoi ? Parce qu’en raccourci, on nous demande de dire « oui et après on verra », c’est le parlement qui décidera de la suite. Je ne suis pas persuadé que les électeurs qui m’ont élu et confié leurs voix, eussent apprécié la façon dont j’en aurais fait usage en cautionnant ce projet approximatif et hasardeux, qu’il faudra financer le moment venu.

 

Il est par ailleurs particulièrement regrettable – voire même incroyable – qu’aucune étude sérieuse ni même une simple étude d’impact sommaire n’ait été réalisée pour estimer, entre autres choses, les économies attendues.

 

Comment s’étonner, dès lors, que les trois présidents répondent de façon totalement différente à la question des économies potentielles : Charles BUTTNER prétend qu’il n’y a pas d’économie à entrevoir, Guy-Dominique KENNEL annonce 30 millions d’euros sur 5 ans et Philippe RICHERT pas moins de 100 millions sur 5 ans ! Qui dit mieux ? Qui dit vrai ?

 

Il est incontestable, par contre, que la réponse de Charles BUTTNER se rapproche le plus d’une étude réalisée par le cabinet KPMG il y a 3 ans, à la demande de l’Assemblée des Départements de France, et qui concluait que « la fusion des départements et des régions coûterait plus cher qu’elle ne rapporterait et que, de surcroît, elle aurait même un coût en raison des effets d’alignement structurel des compétences exercées par l’une ou l’autre des collectivités ».

 

Ce qui signifie que le conseil unique d’Alsace, s’il devait voir le jour, n’amènera aucune économie.

 

J’entends répéter à l’envi qu’avec le conseil unique d’Alsace, nous sommes à un virage dans l’histoire de notre région.

 

Oui, mais un virage sans visibilité !

 

On nous propose de fusionner, sans en connaître les conditions !

 

De la future collectivité qu’on nous propose de mettre en place, nous ne connaissons :

- ni les compétences ;

- ni les dotations financières ;

- ni la fiscalité ;

- ni le mode d’élection.

 

Et si les promoteurs du « oui » prévoient tous que demain « on rase gratis », moi je pose la question de savoir qui va payer pour les nouvelles compétences, alors que par ailleurs nous attendons toujours les dotations de compensation de l’Etat consécutives à la dernière phase de décentralisation !

 

Il est inutile de rappeler que l’Etat cherche désespérément de l’argent et qu’il ne nous fera pas de cadeau. Inutile aussi de penser pouvoir écrire le droit du travail français à Strasbourg, comme certains le prétendent.

 

Arrêtons de rêver !

 

Arrêtons aussi de nous comparer régulièrement au Bade-Wurtemberg ! L’Alsace compte à peine 1,9 million d’habitants alors que nos voisins d’outre-Rhin sont 11 millions ! Il n’y a rien de comparable.

 

Mais il y a plus grave et de cela, personne ne parle : l’Eurométropole de Strasbourg, qui figure désormais nommément dans l’avant-projet de loi, représente un nouvel échelon administratif qui viendra concurrencer directement le conseil unique. Cette Eurométropole s’étendra sur les 28 communes de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) et aura des conséquences directes sur le futur conseil unique d’Alsace.

 

En effet, il est prévu qu’un très grand nombre de compétences (aujourd’hui communales ou départementales) soient transférées vers l’Eurométropole. Cette opération s’effectuera avectransfert du personnel et des moyens financiers correspondants ; sachant que la CUS représente environ 45% de la population bas-rhinoise, elle viendra de fait amputer d’autant les capacités d’action et le budget du futur conseil unique d’Alsace.

 

A peine créé, le conseil unique d’Alsace sera donc réduit à sa portion congrue, car délesté de la puissante communauté urbaine strasbourgeoise. Et Strasbourg, ville-centre de l’Eurométropole, ou capitale du conseil unique ? Il faudra bien choisir, mais une fois encore, rien n’est clair

 

Parallèlement, l’Etat a aussi entrepris la réforme de l’acte III de la décentralisation, qui concernera tous les départements ainsi que toutes les régions de France et qui est déjà bien avancé.

 

Ne croyez-vous pas que tout cela fasse beaucoup de changements à la fois et surtout, beaucoup de contradictions ? Moi, je trouve que si ! C’est pourquoi, devant autant d’incohérences, je voterai « non » le 7 avril prochain !

 

 

Bernard NOTTER

Vice-Président du Conseil Général du Haut-Rhin

(Majorité Alsacienne)

 

 

 


 

 

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 22:27

 

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), était en meeting hier à Meyenheim pour dénoncer les menaces que ferait peser la collectivité unique d’Alsace sur l’unité de la République, le droit du travail et le service public.

Selon son secrétaire général, Force ouvrière n’avait pas donné de consigne de vote depuis le référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat de 1969. Le meeting que Jean-Claude Mailly a tenu hier à Meyenheim pour appeler à voter non au référendum du 7 avril sur la collectivité territoriale d’Alsace est donc exceptionnel.

« Attention danger ! »

« Nous le faisons seulement quand c’est dangereux », explique le patron de la confédération pour qui le projet alsacien n’est « pas une expérimentation mais une préfiguration » de ce que le gouvernement entend, à travers l’acte III de la décentralisation, imposer à tout le pays. Et de citer des rapprochements institutionnels semblables en Bretagne, dans le Centre et dans le Limousin.

Jean-Claude Mailly et ses camarades rejettent en bloc cette tendance de fond parce qu’ils ne veulent pas d’une « République balkanisée » ou d’une « décentralisation à la carte qui donnera lieu à un grand troc ». « Ici, en Alsace, on a commencé à dire qu’il faut adapter la règle nationale. Ceci ne correspond plus à la République avec l’égalité des droits sur l’ensemble du territoire. Je ne m’imagine pas avoir ici un code du travail différent que celui du Nord-Pas-de-Calais », a répété le leader syndical devant plus de 200 personnes.

Pour FO, la fusion des collectivités menace aussi « la production du service public », « le régime indemnitaire » des agents, « la proximité » avec les citoyens et les effectifs de la fonction publique territoriale. La confédération avance une réduction de « 40 % des effectifs des trois collectivités » et le « non-remplacement des départs à la retraite ». Elle doute aussi de la simplification d’une collectivité unique qui devra composer avec le statut particulier d’eurométropole de Strasbourg. « Attention danger ! », assure Jean-Claude Mailly.

Lu dans les DNA

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:18

      Lu sur le blog du SNUipp Haut-Rhin

 

Avec la majorité du monde du travail
        (CGT,FO,FSU,Solidaires),
la FSU Alsace vous invite à voter NON le 7 avril 2013

 

Les personnels des services publics de la République ont

7 raisons de voter non le 7 avril

- à la régionalisation de l’éducation que la nouvelle collectivité veut faire entrer

dans ses compétences.

- à la régionalisation de l’enseignement des langues que les partisans du oui

veulent mettre au service exclusif des entreprises du marché Rhénan.

- à régionalisation de la carte des formations que la nouvelle collectivité veut

piloter. Donner à la « collectivité territoriale d’Alsace », le pilotage des

formations du second degré entraînerait la décentralisation des personnels, à

commencer par ceux des lycées professionnels.

- à la régionalisation de l’orientation scolaire ! Donner pouvoir à la nouvelle

collectivité en matière d'orientation, c’est accepter une politique

« économiste »de l’orientation. Fondée sur le postulat erroné d’une adéquation

orientation-formation-emploi, elle ne permettrait pas de lutter contre le

chômage, comme le clament les partisans du oui, en « contrôlant» les flux

(jeunes et adultes)

- aux suppressions d’emplois annoncées dans les services publics de proximité

des Départements et de la Région, condamnés à mort par la CTA au prétexte

« d’économies » bien relatives. Seule certitude : l’augmentation du chômage et

la dégradation des services publics.

- à la privatisation des missions de service public qui a déjà commencé avec un

Partenariat public-privé (PPP) dans 14 lycées Alsaciens et l’ouverture au marché

de la formation professionnelle des adultes et de l’orientation. Dans le climat

d’austérité qui rassemble les partisans du oui, on peut craindre le pire pour les

services publics !

- à un scrutin illégitime sur le plan démocratique ! En effet, la loi de 2010,

concoctée par l’ancien gouvernement UMP, sous la houlette de Philippe Richert

(promoteur et 1er défenseur du oui), institue « la consultation référendaire ».

Celle-ci est en rupture avec le principe démocratique majoritaire (au moins 50%

des inscrits doivent participer au scrutin pour que la décision soit valide) qui

fondait en droit le référendum d’initiative locale créé par la loi de 2003. Elle

autorise une minorité, au moins égale à 25% des inscrits, à imposer sa loi à la

majorité des citoyens ! Cela signifie que, même avec une abstention majoritaire,

il suffit au « oui » de l’emporter avec seulement 25% des inscrits dans chaque

département, pour rendre effectives des décisions qui s’imposeront à tous !

Voter NON est par conséquent, le seul moyen de refuser ce recul de la

démocratie.

 

« J’aime le service public d’éducation Nationale et je veux faire avancer

dans tous les services publics de la République la qualité, l’égalité et la

démocratie pour tous les citoyens : le 7 avril je vote NON »


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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 22:57

 

PARC EXPO MULHOUSE - 19h 30

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