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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 18:48

      La députée communiste Marie-George Buffet a invité à rebondir, suite à la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe à 75%, et d'en profiter pour "travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin".

"Transformons cette décision, que l'on peut regretter, en une chance pour la gauche. Puisque les 75% sont retoqués, c'est le moment de travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin", a déclaré Marie-George Buffet sur RFI. L’ancienne secrétaire nationale du PCF a toutefois contesté la composition du Conseil constitutionnel, trop politique : "cet organisme n’est pas représentatif de notre nation. Ceci dit, transformons cette décision en une chance pour la gauche". "C'est le moment de travailler à une fiscalité qui soit vraiment progressive, qui ne touche pas simplement les revenus du foyer mais qui touche aussi le capital". "Allons-y ! Travaillons ! Mettons-nous sur le chantier ! L'Assemblée nationale va bientôt reprendre, on peut y travailler tout de suite", a-t-elle conclu.

Le Conseil constitutionnel avait censuré samedi l'impôt à 75% sur la tranche de revenus supérieurs à un million d'euros, contenu dans le projet de loi de finances 2013, estimant qu'il souffrait d'une "méconnaissance de l'égalité devant les charges publiques". Lire à ce sujet : La « charge excessive », alibi de la censure

 

Marie-George Buffet a conclu l’entretien en assurant que l’année 2013 serait une année d’opposition constructive pour le parti communiste mais aussi pour le Front de gauche, avec le lancement d’une grande campagne contre l’austérité.

 

 


Marie Georges Buffet par rfi

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 22:11

 

conseil-constituitionnel-taxe-75.jpegAprès avoir été saisi par la droite parlementaire plus que jamais animée d'esprit de revanche, le Conseil constitutionnel vient d'annuler la taxe de 75 % sur les plus hauts revenus.

Ainsi, la mesure la plus marquée de justice sociale du Projet de loi de Finances pour 2013 du gouvernement Ayrault a été purement et simplement balayée par « les sages ».

Cette décision est un mauvais signal adressé au peuple de France car cette mesure avait pour ambition de taxer les revenus au delà de 1 million d'euros.

Plus que jamais, face à la crise et par ces temps d'austérité pour le plus grand nombre, les plus fortunés doivent contribuer à l'effort national et ce proportionnellement à leur richesse.

Ce qui reste aux plus riches une fois leur impôt payé est incommensurable avec ce qui reste en fin de mois aux salariés.

En prenant cette décision, le Conseil constitutionnel a fait un choix de classe indigne.

Le gouvernement doit, en urgence, prendre les mesures qui s'imposent afin que cette taxe soit au plus vite rétablie.


Eliane Assassi
Sénatrice de Seine-Saint-Denis
Présidente du groupe CRC au Sénat

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 17:59

 

  le 31 Décembre 2012

 

Exil fiscal de Depardieu: "Permettez aux syndicalistes que nous sommes d’exprimer notre rage"
Vous qui volez au secours de Gérard Depardieu, dans quel pays et quel monde  vivez-vous ? Depardieu décide de s’exiler pour des raisons fiscales en Belgique, un premier ministre juge cette attitude minable, et le débat s’emballe… Par Patrick Brody, Gérard Billon, Raymond Vacheron, Jean-Claude Branchereau, Jean-Claude Mamet, syndicalistes CGT.

C’est quelquefois autour de faits divers qu’émergent des débats politiques de fond qui traversent la société. Marie-Antoinette souleva le peuple français, en lançant son méprisant: « Qu’on leur donne de la brioche. » Plus récemment, c’est un pauvre vendeur à la sauvette, brutalisé par la police de Ben Ali qui déclencha la révolution tunisienne. Ce qui est posé à travers l’affaire Depardieu, acteur de talent et populaire, c’est le comportement indécent des très riches, alors que l’accroissement des inégalités atteint un point jamais vu depuis 1945.

En effet, l’écart entre les très, très riches et l’appauvrissement des classes populaires se creuse de plus en plus. La peur du lendemain taraude ces mêmes classes. De ce point de vue, permettez aux syndicalistes que nous sommes, nous qui luttons au quotidien pour la justice sociale, de nous immiscer dans ce débat pour dire notre écœurement, notre rage à ceux qui viennent au secours de Gérard Depardieu. Florilège non exhaustif. Charles Berling nous assène: « Il fait ce qu’il veut de son argent. » (Ah bon, quelqu’un l’en a empêché ?) « Le procès qu’on lui fait, c’est du maccarthysme », enfin, « Catherine Deneuve, qui est une grande dame, a eu le mot parfait ».

Diantre, qu’a-t-elle pu nous dire ? Toute tremblante, Catherine s’interroge : « Qu’auriez-vous fait en 1789 ? » Notons que les mêmes propos sont repris par le lunetier Afflelou le lendemain. Nous sommes héritiers des sans-culottes Madame, et nous ne regrettons pas l’Ancien Régime où les paysans étaient tyrannisés par l’impôt. Quant à Stéphane Guillon, il nous balance comme un banal Jean-François Copé: « Le salaud de riche est dangereux. » On pourrait continuer car les soutiens à la figure emblématique du cinéma français sont nombreux. Mais bon sang, dans quel pays vivez-vous ? Dans quel monde êtes-vous ?Êtes-vous coupés à ce point des réalités du quotidien de la population pour ne pas vous apercevoir que vos propos sont outrageants, blessants, révoltants au regard de ce que vivent des millions de concitoyens qui sont aussi parfois votre public?

En deux mots, leurs conditions d’existence sont celles-ci :

  • 8 millions de pauvres, salariés ou pas, à moins de 854 euros !
  • 3 millions de salariés au Smic (1 121 euros net)!
  • 5 millions de chômeurs, développement à outrance de la précarité du salariat, etc.

Face à cette situation sociale que subit dans l’angoisse, la désespérance, une grande partie de la population : 0,01 % des Français soumis à la taxe (75 %) sur les hauts revenus! Celle-ci étant provisoire pour deux ans, et pour des revenus d’activité supérieurs à 1 million d’euros, soit 1 500 Français. À votre corps défendant, vous vous êtes faits, et nous touchons là au problème de fond, les hérauts d’un poujadisme anti-impôts qui étranglent les riches, en oubliant au passage que Roosevelt a instauré aux États-Unis un taux marginal d’imposition allant jusqu’à 90 %, et ce, pendant vingt-cinq ans !

Si le Medef et la droite se sont emparés du cas Depardieu dont en réalité ils se moquent comme de leur première action en Bourse, c’est qu’ils ont trouvé là le cas idéal (acteur d’origine populaire) pour pousser à l’avantage ; faire reculer le gouvernement qui est plus qu’hésitant sur les mesures sociales d’urgence à prendre. Nous ne sommes pas dupes de la manœuvre. Éric Woerth, l’ami des Bettencourt, défendant à la télévision Depardieu, pour en réalité protéger Bernard Arnault, première fortune de France, et tous les grands patrons du CAC 40. Voilà leur objectif.

Quant à nous, votre public, nous aimons les acteurs que vous êtes, continuez à nous émouvoir, à nous faire rire ou pleurer grâce à votre talent, mais par pitié, ouvrez les yeux, regardez le monde tel qu’il est, sinon vous participerez à terme, comme d’autres élites de ce pays, à ce que s’effectue une coupure irrémédiable entre le peuple et vous.D’ailleurs, nous n’en doutons pas, pour certains d’entre vous, on se retrouvera dans la rue pour le mariage pour tous, peut-être pour le droit de vote des immigrés… Cependant, la gauche, c’est avant tout celle de Jaurès, du Front populaire, du Conseil national de la Résistance, des grévistes dans les usines de mai-juin 1968, des manifs de 1995, de 2003 et 2010 pour le droit à partir en retraite à soixante ans. La gauche, c’est la « sociale », la justice, l’égalité. C’est sur le social que le peuple de notre pays attend des réponses, des améliorations importantes et immédiates. Pour cela, il faudra bien s’attaquer à la finance, aux hyperriches pour répartir les richesses autrement.

Nous syndicalistes, nous ne voulons pas, comme le héros du Guépard de Visconti, « que le pouvoir politique change pour que tout reste comme avant » ! En fin de compte, Depardieu n’est qu’un écran de fumée, mais c’est aussi un révélateur de la peur des élites, des puissants, des privilégiés que la gauche fasse ce que le peuple attend d’elle. Nous avons la faiblesse de croire que François Hollande a été en grande partie élu grâce à son discours du Bourget où il avait désigné clairement son ennemi. Dans les combats à venir contre la finance, nous serons là pour le lui rappeler.

  • A lire aussi:

L'harmonisation fiscale, une idée toujours neuve

Je te donne un bon conseil, Gérard: débarrasse toi de tout

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 22:53

Il n'y a rien de plus révolutionnaire que la devise de la République française :


LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE


Notre République est malade, nous devons reconquérir cette devise et passer à la 6ème République


Refonder la République - Discours de Pierre... par CN-PCF

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 23:04

Hitler-et-Louis-Renault-copie-4.png

TRIBUNES - le 11 Décembre 2012

Les héritiers de Louis Renault obtiendront-ils sa réhabilitation ?

Un patron collaborateur

Par Guy Poussy, syndiqué à la CGT.

 Le 21 novembre, les héritiers de Louis Renault qui, depuis des années, sont engagés dans une campagne visant à réhabiliter leur grand-père, ont été déboutés en appel. La cour d’appel de Paris s’est déclarée incompétente pour juger de leur requête demandant réparation et indemnisation pour la nationalisation sanction des usines Renault en 1945. Ils contestent la validité de l’ordonnance du 16 janvier 1945 signée par le général de Gaulle. En première instance, en janvier 2012, la cour d’appel s’était déjà déclarée incompétente. Les avocats des héritiers Renault entendent désormais déposer un recours en cassation. Ils ne renoncent pas, espérant gagner avec leurs énormes moyens financiers et la complicité des grands moyens d’information. Ainsi, le service public de la radio et de la télévision a jusqu’à présent ouvert ses micros et ses plateaux aux héritiers Renault, refusant en revanche de donner la parole aux femmes et aux hommes qui, au nom du respect de l’histoire et des martyrs de la Résistance, luttent contre la réhabilitation de Louis Renault.

Il en était ainsi sous le règne de Sarkozy. En juillet 2010, le tribunal de Limoges donnait raison aux héritiers, qui exigeaient que le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane retire la photo de Louis Renault paradant avec Hitler et Goering au Salon de l’auto de Berlin de 1935. Cette photo est pourtant l’illustration de la collaboration avec le régime nazi avant même l’occupation de la France. Aujourd’hui, sous le pouvoir socialiste, le même silence radio prédomine. Ainsi, les auditeurs et les téléspectateurs des chaînes publiques n’ont pas eu connaissance de la décision de justice du mercredi 21 novembre.

La question est posée : y a-t-il une interdiction d’évoquer la collaboration du patronat français avec l’occupant durant les années 1940-1945 ? Faut-il taire les crimes de trahison dont se sont rendus coupables Louis Renault et ses services ? De nombreux rapports de police des années 1940-1944 confirment que la direction de Renault a livré à la police de Vichy et à la Gestapo de nombreux travailleurs résistants de Billancourt. Certains furent fusillés au Mont-Valérien, d’autres déportés, d’autres encore sont morts dans les camps. Ces faits doivent être connus du grand public, des jeunes générations en particulier. Ces oubliés de l’histoire doivent être honorés.

Ce silence radio fait-il partie du deal passé entre le pouvoir socialiste et le Medef ? On a rarement vu le PS autant aligné derrière le patronat. Il cède à ses exigences et reçoit en retour, pour ses choix politiques et économiques, les félicitations du Medef, de sa présidente en particulier. Aujourd’hui, comment être complaisant avec la direction de Renault et son patron, Carlos Ghosn ? L’État, principal actionnaire, qui détient toujours 15 % du capital de l’ancienne Régie, ne réagit pas au chantage de la direction qui annonce vouloir conserver ses usines en France à condition – comme en Espagne – d’obtenir des concessions syndicales. Là-bas, au nom de la flexibilité et de la compétitivité, les travailleurs subiront une baisse générale des salaires de 27,5 % et une généralisation de la flexibilité.

Aujourd’hui, fondamentalement, le combat des mêmes contre les mêmes se poursuit. Des batailles peuvent être gagnées, à condition d’occuper l’espace idéologique, et le terrain, pour construire un vaste mouvement populaire. Il doit reposer sur les luttes dans les entreprises, sans craindre l’affrontement de classes qui, loin de s’estomper, est d’une brûlante actualité. La lutte pour faire connaître la vérité sur l’histoire de la France, honorer la mémoire des fusillés et des déportés de Billancourt, est partie intégrante de ce vaste combat.

 

Une exposition «Louis Renault et 
la collaboration» est disponible auprès de l’association Esprits de résistance. 
Tél. : 01 42 01 54 00.

 

Guy Poussy          

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:53

  le 12 Décembre 2012

 

Exil de Depardieu : la gauche belge aussi veut faire payer les riches!
Le Parti du travail de Belgique s'est mobilisé ce mercredi devant la prochaine résidence belge de Gérard Depardieu. Ils expliquent que non seulement l’exil de l’acteur est un manque de solidarité fiscale avec la France, mais surtout une honte pour les salariés belges, qui subissent une rigueur d’autant plus insupportable qu’ils vivent dans un paradis fiscal pour millionnaires.

"Ce n'est pas solidaire vis-à-vis de la France et des salariés belges à qui on fait actuellement payer la facture de la crise et qui eux sont taxés très fortement", a expliqué Benjamin Pestieau, membre de la direction nationale du PTB. "La Belgique est un paradis fiscal pour les millionnaires et un enfer fiscal pour les salariés" !

81 % des Belges en faveur d’un impôt sur la fortune

C’est que l’exil de l’acteur en Belgique tombe au moment où les Belges vont subir un coup d’austérité qui va peser uniquement sur les salariés, le gouvernement refusant toujours de créer un impôt sur la fortune. Pourtant la taxe des millionnaires qui toucherait réellement les 2 % des plus nantis est soutenue par 81 % des Belges, dans un sondage récent (en hausse de 6 % en quelques jours). Au lieu de cela, le gouvernement de Di Rupo prévoit le gel des salaires jusqu’en 2015 au mois, des nouvelles taxes sur les ménages et des coupes de 1,4 milliard d’euros dans la Sécu et les services publics.

Le PTB se désole également que le gouvernement soutienne la hausse des heures supplémentaires soutenue par des baisses de cotisations patronales, malgré l’exemple français, couteux et désastreux en matière d’emploi. « Le PTB s’étonne que le gouvernement belge s’entête à suivre des recettes qui ont échoué dans tous les pays où elles ont été mises en œuvre. » Un budget de rigueur couplé à un plan de compétitivité qui se résume, selon une étude du PTB, en un gain de 1,8 milliard d’euros pour les entreprises et une perte de 747 millions d’euros pour les salariés du privé.

« Il est temps de tourner le dos à cette logique infernale et développer une opposition sociale dans les jours à venir. Au lieu de frapper les travailleurs avec taxes et économies et amnistier les grands fraudeurs, il est temps d’imposer une taxe des millionnaires. Qui touche peu de gens, leur coûte peu et rapporte énormément. Au lieu de geler les salaires et manipuler l’index, il est temps de geler des dividendes, à l’heure où plus d’un tiers des bénéfices continuent à être versés cash aux actionnaires » a réagit Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB à la présentation du budget du gouvernement Di Rupo. 

Des militants du PTB devant la maison Depardieu

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 22:13


"Les puissants se sont merveilleusement tirés

d'affaire du choc de 2008 :

les paradis fiscaux fonctionnent de  plus belle,

25% de produits financiers dérivés supplémentaires

prolifèrent sur le marché,

les banques n'ont pas contribué pour le moindre

centime au sauvetage général de l'économie."


SUSAN GEORGE, Présidente d'honneur d'ATTAC

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 21:01

Retraites : la CGT quitte la séance

La CGT a quitté jeudi 22 novembre, avant la fin, la première séance de
 négosiation syndicats-patronat sur les retraites complémentaires. "On ne
 peut accepter ces mesures telles qu'elles ont été mises sur la table", a
 déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste. Selon un document
 distribué à la presse, le Medef envisage des mesures drastiques pour
 remettre à l'équilibre les régimes Agirc (cadres du secteur privé) et Arrco
 (tous les salariés du privé), comme un gel des pensions pendant trois ans ou
 bien une sous-indexation de ces pensions (inflation moins un point) pendant
 cinq ans.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 21:22

♦ PAUVRETE RURALE    

Le Maire de Sevran (Seine-St-Denis), Stéphane Gatignon, pointe du doigt la situation de grande pauvreté de sa ville. Nous comprenons son action. Mais cela ne doit pas nous faire oublier qu'il y a 8,6 millions de personnes en France qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Que cette pauvreté frappe particulioèrement de nombreuses villes populaires, mais qu'elle frappe aussi, on l'oublie trop souvent, le monde rural et le périurbain, et nourrit le sentiment d'abandon. Il faut combattre la pauvreté partout !

Jean-Claude Mairal, vice-président du Conseil régional d'Auvergne

 

♦ A VOS RANGS, FIXES !

Harlem Désir ne veut voir qu'une seule tête. Et surtout pas celle d'Emmanuel Maurel dont la motion avait obtenu 28% au dernier congrès socialiste de Toulouse. Lors de la tenue du conseil national du PS à Paris, le samedi 17 novembre, Harlem Désir a exigé que les membres de la direction nationale soient dans le soutien "absolu et discipliné" au gouvernement, et donc du pacte de compétitivité que rejette l'aile gauche du PS. Conclusion, exit les amis de Benoît Hamon.

HD du 22 novembre 2012

 

♦ LES RYTMES SCOLAIRES

62 % : c'est le pourcentage d'enseignants qui ne souhaitent pas le retour de l'école le mercredi. Le pourcentage monte à 70% contre le samedi (Harris Interactive). Les urgences pour les enseignants sont la refonte des programmes et la diminution du nombre d'élèves par classe. Fin de la lune de miel avec Vincent Peillon ?

HD du 22 novembre 2012

 

♦ NOTRE SANTE

DESERTS MEDICAUX : 

Urgence. Marisol Touraine, ministre de la Santé, veut résoudre la fracture sanitaire pendant le quinquennat. "Pas de mesures autoritaires mais des incitations", assuré la ministre. Reste que la situation est préoccupante, selon UFC-Que choisir, qui pointe surtout l'absence de pédiatre, gynécologue et ophtalmologue pour près de 20% de la population.

Vaccins, Aluminium dans les vaccins : vrai danger ou "obscurantisme" ? En mars 2011, les conclusions de travaux parlementaires sur la vaccination demandaient un moratoire sur l'utilisation d'adjuvants à base de sels d'aluminium. L'Académie de médecine s'y est opposée, arguant qu'il faut entre 10 et 15 ans pour développer des adjuvants alternatifs. Notre santé ne vaut-elle pas ce délai ?

HD du 22 novembre 2012

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 15:46

MÉDIAS -  le 22 Novembre 2012

Médias tocs

S’il existait un podium de l’entretien bête et sexiste, Paris Match monterait pour sûr sur la ­première marche. La semaine dernière, l’hebdomadaire publiait une interview de la navigatrice Samantha Davis, seule femme, et mère d’un petit garçon, à avoir pris le départ de l’édition 2012 de la course mythique du Vendée Globe. La bonne affaire pour Paris Match, qui dégaine derechef sa meilleure plume pour aller s’entretenir avec mère courage. Tout y est : sexisme, archaïsme, misogynie, ­culpabilisation, chacune des questions posées déborde de clichés débiles. Un florilège de stéréotypes, servi, et le détail à son importance, par « une » journaliste. Douze questions, toutes tournées vers la maternité de la navigatrice. Samantha Davis est une sportive de très haut niveau, engagée dans une course fascinante, pourtant Paris Match préfère parler biberon. Morceaux choisis : « Ruben, votre fils, n’a pas trop pleuré en vous voyant quitter le quai ? », « Être mère ne vous a pas calmée ? », « Et votre compagnon (…), il ne grimace pas trop de vous voir quitter le foyer ? », « Vous ne culpabilisez pas de laisser votre bébé durant trois mois ? » Parce que, « quand même, trois mois sans sa mère, c’est ­beaucoup… » Et la meilleure pour la fin : « Pour un sponsor, n’est-ce pas un handicap de soutenir une jeune maman ? » Finalement, rien que pour le plaisir de voir Paris Match décoré, il faudrait l’inventer, ce podium.

Marion d'Allard

 

 

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