L’eau, élément indispensable à la vie, est aujourd’hui devenue une source de profit pour de nombreuses multinationales. Les entreprises capitalistes n’ont pas encore osé nous faire payer l’air que l’on respire où les rayons de lumière que l’on reçoit mais elles se sont accaparé la gestion de l’eau dans de nombreux pays.
Un bien commun de l’humanité
L’eau doit être reconnue comme un bien commun de l’humanité car elle est indispensable à la vie. Considérée ainsi l’eau ne peut être gérée que collectivement. Le
Front de Gauche engagera donc un processus d’appropriation sociale de la gestion de l’eau et de l’assainissement.
Une fois les multinationales écartées, il devient possible de distinguer la valeur d’usage de l’eau de sa valeur d’échange. Plusieurs tarifs pour la consommation
quotidienne peuvent ainsi être établis. L’être humain a besoin de 2,5 litres d’eau par jour pour vivre. Cette consommation minimale doit donc être gratuite pour toutes et tous. A l’inverse, les
personnes ou les industries ayant une consommation excessive de cette ressource naturelle doivent payer le prix fort pour éviter le gaspillage.
La planification écologique
Pour changer radicalement notre attitude vis-à-vis de la gestion de l’eau, la planification écologique que propose le Front de Gauche sera indispensable. Avec la
planification écologique, il s’agit de penser sur le temps long. Le temps long, celui du cycle de l’eau, plutôt que le temps court de la finance toute puissante.
Dans le cadre de la planification écologique, il sera ainsi possible de créer une filière publique des métiers et de la recherche sur l’eau et l’assainissement.
Les défis environnementaux et les futurs investissements nécessaires à la distribution et au traitement de l’eau doit être pensé et géré collectivement et ne plus reposer uniquement sur les
factures des usagers.