Le 16 mai 2013, à l'initiative des élu-e-s du Front de gauche, l'Assemblée nationale débattra de deux de leurs propositions de loi portant sur l'amnistie sociale
et sur l'interdiction des licenciements boursiers.
Malgré la volte face scandaleuse du gouvernement, le PCF appelle les députés à adopter, comme l'a fait la majorité sénatoriale le 27 février dernier, la loi
d'amnistie sociale visant à ce que des militants syndicaux, des salariés injustement condamnés dans le cadre de conflits du travail puissent être réhabilités dans leurs droits et retrouver
ainsi leur dignité.
Derrière cette loi d'amnistie se joue aussi la condamnation de la politique sarkosyste dont la brutalité contraint nombre de salariés, de militants syndicats et
associatifs à se mobiliser et à agir.
En mettant en débat dès le 16 mai à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à interdire les licenciements boursiers, notamment aux entreprises qui
font des bénéfices et versent des dividendes à leurs actionnaires, le PCF souhaite donner aux salariés une plus grande protection et d'avantage de moyens pour se défendre et faire prévaloir
leur droits face à la dictature de la finance.
En votant cette loi les élus de gauche s'honoreront, en permettant aux salariés et à leurs représentants de peser plus efficacement sur les stratégies
patronales.
A l'appel de la CGT, avec la présence de Thierry LEPAON rassemblement devant l'Assemblée nationale
En soutien à la proposition de loi sur l'amnistie sociale déposée par le Front de gauche
Jeudi 16 mai à 12h00
Place Edouard Herriot – devant l'assemblée nationale
En présence d'André Chassaigne, Président du groupe GDR à l'Assemblée nationale et des députés communistes, et d'Eliane
Assassi, Présidente du groupe PCF au Sénat
de Didier Le Reste et Eric Corbeaux, Responsable du Front des luttes pour le Front de gauche.